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Que vous soyez Spritz, Martini Dry, Virgin Mojito ou Blue Lagoon voilà de quoi animer vos apéritifs estivaux…
Entre amis, en famille, le CRAPS, le think tank de la Protection sociale, vous lance un défi !
Pour vous, praticiens ou curieux, experts ou citoyens assumés, Anaïs Fossier, Responsable des études au sein de notre think tank, et Hervé Chapron, Président du comité éditorial ont sélectionné 18 questions, couvrant l’ensemble du spectre de la Protection sociale, qui au rythme de deux par semaine vous seront proposées au cours des mois de juillet et août.
Qui a dit, à quelle date, combien de… Attention, pendant cet été qui s’annonce torride, il n’est pas question de sécher !
Quoi qu’il en soit où que vous soyez le CRAPS, votre think tank, vous souhaite un bel été !
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Q7/18 – Quel était le surnom d’Ambroise Croizat ?
1 – Le ministre des travailleurs
2 – Le ministre de la lutte des classes
3 – Le ministre du peuple
– Le ministre des travailleurs –
Ambroise Croizat (1901-1951) adhère au Parti socialiste en 1918, au Parti communiste à sa création en 1920 et devient membre de son Comité Central de 1929 à 1951. Il est négociateur de la convention de la métallurgie parisienne, négociateur des accords Matignon, rapporteur sur la loi des conventions collectives à la Chambre. Il est également négociateur dans le secteur des grands magasins. Déchu de son mandat de député le 20 février 1940 par le gouvernement de Vichy, il est condamné le 3 avril à cinq ans de prison. Il siège à l’Assemblée consultative provisoire, au titre de la CGT. À la Libération, il est élu membre des deux Assemblées constituantes (scrutins du 21 octobre 1945 et du 2 juin 1946) puis de l’Assemblée nationale de 1946 à 1951. Ambroise Croizat est ministre du Travail du général de Gaulle du 21 novembre 1945 au 26 janvier 1946, puis ministre du Travail et de la Sécurité sociale du 26 janvier au 16 décembre 1946 (gouvernements Gouin et Bidault) et du 22 janvier au 4 mai 1947 (fin de la participation communiste au gouvernement). Son rôle est fondamental. C’est à ce poste qu’il dirige la mise en place du système de protection sociale : assurance maladie, système de retraites, allocations familiales, et amélioration du droit du travail français, avec les comités d’entreprise, la médecine du travail, la règlementation des heures supplémentaires, le statut des mineurs. Surnommé le « ministre des travailleurs », son nom reste attaché aux grandes lois relatives à la Sécurité sociale : mise en place de celle-ci, organisation administrative des caisses et des élections aux conseils d’administration des caisses et régimes des fonctionnaires. Son influence s’exerce aussi sur les projets concernant les comités d’entreprise, le statut des délégués du personnel, les conventions collectives, la prévention et la réparation des accidents du travail, le régime des prestations familiales. En vingt-huit mois, il accomplit ainsi une œuvre considérable.
Source : La Protection Sociale en 500 mots – Dictionnaire passionné. CRAPSs au monde ».